Le Comité des Nations Unies pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes évalue le Sénégal.
Le Sénégal affirme avoir fait des « pas » dans la mise en œuvre de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes. Ayant ratifié la CEDEF , le Sénégal a examiné ce jeudi sa politique en matière de respect des droits des femmes et des filles. Sous la houlette du ministre de la femme Ndeye Saly Diop DIENG, la délégation sénégalaise, a eu à répondre aux nombreuses questions soulevées par les experts notamment sur les violences basées sur le genre, l’accès à la terre, l’autonomisation des femmes, la santé de la reproduction etc.
Selon la ministre et ses différents collaborateurs, des avancées ont été notées en matière de respect des droits des femmes et des filles. Toutefois, ils notent quelques dysfonctionnements liés à la loi sur la parité qui n’est pas bien respectée, l’éducation des filles, les enfants de la rue, les difficultés liées à l’avortement médicalisé, au foncier entre autres.
Tous ces manquements relevés devront faire l’objet de corrections selon les experts, de la part de l’Etat du Sénégal pour lutter efficacement contre toutes formes de discrimination à l’égard des femmes et des filles.
Rappelons que le Sénégal est, à ce titre, tenu de soumettre des rapports réguliers au comité sur les mesures prises, en vue de mettre en œuvre les dispositions de la CEDEF. C’est dans ce contexte que notre pays a été examiné, au même titre que l’Ouganda, l’Ouzbékistan, le Pérou, le Liban, la république Dominicaine, le Gabon et le Panama sur 189 pays, en format hybride avec les 23 experts du comité, participant depuis Genève et les délégations des Etats.
La consultation s’est tenue dans les locaux du Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme (HCDH) en Afrique de l’Ouest. Une occasion pour Andrea Ori, Représentant Régional de recevoir madame Ndeye Saly Diop Dieng Ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection de l’Enfant, à la tête de la délégation sénégalaise pour les besoins de l’examen de son rapport auprès du comité des droits de la femme de l’ONU.