Révision des articles 111 et 196 du code de la famille, le projet VLF veut accélérer la cadence.

Révision des articles 111 et 196 du code de la famille, le projet VLF veut accélérer la cadence.

Le projet Voix et Leadership des Femmes Sénégal, a organisé ce lundi un atelier de planification, de réactualisation et d’échanges sur les approches innovantes dans la mise en œuvre des thèmes de plaidoyer du projet. L’objectif de cette rencontre est de revisiter toutes les dispositions discriminatoires envers les femmes et de voir comment à travers les articles 111 et 196 du code de la famille améliorer le contenu de plaidoyer. Il s’agit ici selon la cheffe de projet Oumy Cantome SARR, de mettre l’accent sur les argumentaires juridiques, sociaux et religieux afin de renforcer cette nouvelle dynamique. Selon la cheffe de projet, il faudrait réussir à impliquer d’avantage les collectivités territoriales. La cheffe de projet Oumy Cantome SARR, de noter que les changements souhaités ne sont toujours pas atteints malgré les propositions faites par le comité de révision des lois mis en place par le ministère de la justice. La volonté politique de l’État pour la mise en application des propositions de loi se heurte à des résistances et barrières socio-culturelles au Sénégal estime t-elle. C’est ainsi que l’Association des Maires du Sénégal a été invitée a prendre part à la rencontre pour une meilleure implication et permettre au projet d’influencer le niveau décisionnel de l’État.

Selon Madiop Diop BITEYE, maire de la commune de Darou Moukhty, il est important d’impliquer les collectivités territoriales dans la dynamique de plaidoyer car les Maires sont interpeller aux premiers chefs dans l’enregistrement des mariages, la déclaration à la naissance mais aussi dans la gestion des ressources extractives. L’implication des autorités locales auprès des organisations partenaires du projet pourrait impulser les efforts de plaidoyer déjà initiés par les organisations partenaires du projet.

Au cours de la rencontre il était question d’amener les OSC/F et les différents acteurs à procéder à un exercice d’analyse, de priorisation de stratégies et d’engagement en vue de renforcer le plaidoyer pour une révision des dispositions discriminatoires dans les lois et les politiques ainsi que l’implication des femmes dans la gouvernance des industries extractives.

Pour rappel le projet VLF et ses organisations partenaires mènent le plaidoyer sur les articles 111 et 196 du code de la famille (relatifs respectivement à l’âge légal du mariage chez la fille et la recherche de paternité) et la participation des femmes dans la gouvernance des industries extractives.

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