9ième Forum Mondial de l’Eau : l’accès à l’eau potable et à l’assainissement sont des droits humains.

9ième Forum Mondial de l’Eau : l’accès à l’eau potable et à l’assainissement sont des droits humains.

Les Etats doivent assurer la fourniture d’eau potable aux populations selon le rapporteur spécial sur les droits de l’homme à l’eau potable et à l’assainissement et le Haut Commissariat aux Droits de L’Homme. M. Pedro Arrojo-Agudo Rapporteur spécial sur les droits de l’homme à l’eau potable et à l’assainissement ainsi que M. Andrea Ori, Représentant régional au Haut-Commissariat aux Droits Humains en Afrique de l’ouest, ont tenu à rappeler la résolution historique de 2010, de l’Assemblée Générale de l’ONU. Ladite résolution reconnait le  » droit à l’eau potable et à l’assainissement comme un droit de l’homme essentiel à la pleine jouissance de la vie et de tous les droits de l’homme. »

Ces experts des Nations Unies s’exprimaient ce mercredi dans le cadre de la Session sur le Droit à l’eau organisée par le Center for Water Security and Coopération au Centre de Conférence de Diamniadio lors du neuvième forum de l’eau qui se tient à Dakar.

Dans son intervention André Ori a insisté sur « l’Agenda 2030 pour le développement durable, qui a consacré l’ODD 6 à la promotion de l’accès de tous à l’eau potable et à l’assainissement ».  Il poursuit en estimant que l’accès à une eau potable et à des services d’assainissement sûrs, abordables et fiables sont des droits humains fondamentaux auxquels tous les individus ont droit sans discrimination.

Les statistiques montrent qu’à l’échelle mondiale, plus de 2 milliards de personnes vivent dans des pays soumis à un stress hydrique. Pas moins de 700 millions de personnes risquent d’être déplacées en raison d’une pénurie d’eau intense d’ici 2030. L’Afrique subsaharienne est particulièrement menacée. Ses ressources en eau douce (9 % du total mondial) sont inégalement réparties et 73 % de la population totale de l’Afrique subsaharienne n’utilisait pas de services d’eau potable gérés de manière sûre en 2017.

Au Sahel, les effets néfastes du changement climatique agissent également comme un vecteur supplémentaire de tensions liées à l’eau, menaçant la sécurité humaine et agissant comme un moteur additionnel de la mobilité humaine forcée.

Ori et l’expert indépendant sur le droit à l’eau ont recommandé aux gouvernements de promouvoir une approche fondée sur les droits, garantissant la mise en œuvre des principes d’égalité et de non-discrimination, de participation, d’accès à l’information, de transparence et de responsabilité, mais aussi de durabilité en ce qui concerne l’accès à l’eau et à l’assainissement pour tous. Des principes similaires qui doivent également s’appliquer aux partenaires au développement et aux acteurs privés.

Avec le Bureau Régional aux Droits de l’Homme.

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