Journée Internationale tolérance zéro contre l’excision, le Réseau des Jeunes veut intensifier la lutte.
Le Réseau des Jeunes pour la promotion de l’abandon des mutilations génitales féminines a célébré la journée internationale de la tolérance zéro à l’égard des Mutilations Génitales Féminines. Le thème retenu cette année est « accélérer les investissements pour mettre un terme aux MGF ».
Selon la présidente du Réseau Sophie Ndiaye Sy, la célébration de cette journée vise à renforcer la communication, le plaidoyer, la sensibilisation et la mobilisation des ressources dans le contexte de la COVID 19 pour accélérer l’abandon de ces pratiques néfastes. Il s’agira pendant une semaine d’intensifier les actions, de renforcer l’engagement de toutes les parties prenantes, de susciter la prise de conscience général… Le réseau de recommander la mise en place d’une plateforme mondiale pour catalyser et harmoniser les efforts de lutte contre les mutilations génitales féminines.
Venue présider la rencontre, Néné Fatoumata Tall ministre de la jeunesse, à reçu le mémorandum du Réseau qui plaide pour un accroissement des investissements, une meilleure application de la loi de n°99-05 du 29 janvier 1999 qui condamne la pratique de l’excision , la mise en place de structures de prise en charge de victimes de l’excision dans toutes les régions entre autres. Après avoir réitéré l’engagement de son département à cheminer au coté du Réseau, Néné Fatoumata TALL d’estimer que le thème choisi cette année est un appel aux Etats et aux partenaires techniques et financiers à redoubler d’efforts pour appuyer le processus d’abandon de cette pratique. La lutte contre les MGF passera par l’adoption des efforts coordonnés, systématiques et durables axés sur les droits humains et l’égalité entre les sexes plaide la ministre de la jeunesse.
La commémoration de cette journée coïncide avec le lancement de l’assemblée générale ordinaire du Réseau des Jeunes pour la promotion de l’abandon des MGF qui va renouveler ses instances lors de cette assemblée générale ordinaire.
Pour rappel la journée internationale contre les mutilations génitales féminines est célébrée chaque 05 février pour faire prendre conscience aux communautés, les conséquences néfastes de cette pratique.