La Cellule Genre du MSAS pose le débat sur la problématique de la santé sexuelle et reproductive des jeunes.
La Cellule Genre du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale a organisé ce mercredi une table ronde pour discuter de la santé sexuelle et reproductive des jeunes mais aussi des approches pour un accès équitable des services de santé inclusifs et résilients. L’objectif de cette rencontre c’est d’identifier les orientations phares à mettre en œuvre par le ministère de la santé pour mieux mettre en place un système sanitaire qui prend en charge la santé sexuelle et reproductive des jeunes mais aussi des personnes à mobilité réduite.
Selon le Docteur Abdoulaye Diaw, cette table ronde vise à mettre en lumière les soucis des jeunes dans la prise en charge de la santé sexuelle et de réfléchir sur les solutions pour une meilleure inclusion des jeunes et des personnes vivant avec un handicap. Pour le Docteur Diaw, le constat est que les jeunes et les personnes à mobilité réduite subissent des discriminations quand il s’agit de parler de leur sexualité et que l’accès au service de santé occulte souvent leurs besoins spécifiques. Une démarche qui les expose aux infections sexuellement transmissible, aux avortements, aux grossesses non désirées…
Selon la cellule genre ces jeunes et les personnes à mobilité réduite font face à des défis comme une inadaptation des soins de santé aux besoins des jeunes et des adolescentes, un accès difficile à la contraception, un faible accès à la gratuité des soins, un manque de visibilité des programmes de prévention. A cotés de ces jeunes aussi les personnes à mobilité réduite subissent ces problèmes dans l’accès à une santé sexuelles de qualité.
Cette activité entre dans le cadre du projet de l’USAID pour bâtir un système de santé résilient pour le renforcement des systèmes de santé en collaboration avec le ministère de la santé et de l’Action Sociale.
