L’AJS veut accroître la présence des femmes et des jeunes dans la politique.

L’AJS veut accroître la présence des femmes et des jeunes dans la politique.

L’Association des Juristes Sénégalaises veut plus de femmes et de Jeunes dans la politique. A cet effet elle a organisé un panel de haut niveau sur la participation politique des femmes et des jeunes dans la région de Dakar. Selon la présidente de l’AJS, cette rencontre vise à promouvoir un dialogue constructif autour de la participation politique des femmes et des jeunes. Pour Aby Diallo, l’objectif de ce dialogue c’est de faire un plaidoyer à l’endroit des décideurs pour encourager les femmes et les jeunes à s’engager en politique et parvenir à un changement de la perception de l’exercice de la politique des femmes et des jeunes.

Les discussions ont tourné autour de la participation politique des femmes aux élections locales, les leçons apprises, la violation de la loi sur la parité lors de l’installation organes territoriaux mais aussi la lecture de la participation des jeunes aux élections.

Ce panel a été une occasion pour la secrétaire générale de l’AJS Docteur Zeynab KANE, pour dénoncer la violation de l’application de la loi sur la parité. Elle estime que son application effective a souffert du dividende des partis politiques, du positionnement des hommes. Une démarche qui a pris le dessus sur la loi et sur les femmes. « Plusieurs communes sont aux bancs des accusés » fait-elle savoir. La manipulation et la confiscation des procès verbaux par les autorités administratives et municipales et l’inaccessibilité des cours d’appels ont constitué des entraves à la déposition des recours au prés des instances juridictionnelles assure la secrétaire générale de l’AJS.

Pour sa part Zipporah Ndione présidente du Réseau des Jeunes Filles Leaders dira que les jeunes étaient caricaturés comme des personnes à l’origine du désordre. Mais le constat est que maintenant ils sont de plus en plus conscients du rôle qu’ils doivent jouer avec plus de candidatures de jeunes aux élections locales de janvier dernier. Par ailleurs elle soutient que les réseaux sociaux ont joué un rôle majeur dans l’engagement politique des jeunes.

Sur un autre registre l’experte en droits humains Oumy Kaltom SARR estime que la société civile doit renforcer son rôle d’alerte et de veille et travailler sur un document de plaidoyer pour politiser les femmes et les jeunes. Elle poursuit en plaidant pour un dialogue intergénérationnel dans les instances politiques afin d’atteindre les résultats escomptés.

Le panel de haut niveau s’est tenu ce jeudi en présence de parlementaires, d’autorités administratives, des OSC, de leaders communautaires, d’acteurs locaux…Des recommandations ont été formulées pour corriger les manquements notés pendant les locales en vue de préparer les législatives de cette année. L’activité entre dans le cadre du projet « Politisons les Femmes et les Jeunes ».

A.D

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