Le COMES met en lumière le non-respect des droits de femmes médecins en spécialisation.
Le Collectif des médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes du Sénégal (COMES) a réalisé une étude prospective sur les droits des femmes médecins en spécialisation. 85 femmes médecins inscrites en Diplôme d’études spécialisées ont été interrogées. Il ressort de cette étude que leurs droits ne sont pas respectés. Elles sont souvent victimes de complications, avec des es congés de maternité réduits, à cela s’ajoute le harcèlement moral en cas de grossesse entre autres contraintes.
Les premiers résultats gynécologiques montrent 72 grossesses portées au cours du DES. L’étude a décelé que plus de 52% de celles qui sont tombées enceintes durant le DES ont fait face à des complications obstétricales. 57 complications ont été recensées sur les 72 grossesses concernant 38 femmes médecins, soit une prévalence de 79% de survenue de complication. Parmi ces complications il faut compter 16 menaces d’accouchement prématuré, 8 avortements, 5 prééclampsies, 2 hémorragies du post-partum et une infection à Covid-19. L’étude montre aussi que 40% de femmes ont accouché par césarienne à l’issue de leur grossesse portée au cours du DES.
Il faut également noter qu’à l’issue des grossesses portées durant le DES, l’étude estime que plus de 10% des naissances étaient prématurées, plus de 4% étaient nés asphyxiés pour 2% de mort-nés. Les femmes médecins en spécialisation sont moins 2% a pratiqué l’allaitement maternel exclusif ceci s’explique par une absence d’heures d’allaitement accordées aux nouvelles mamans. Il résulte aussi que près de 30% des sujets de l’étude avaient estimé être victimes de harcèlement moral dû à leur état de grossesse.
La majorité des femmes interviewées avait entre 25 et 35 ans. Les cibles sont issues de 20 spécialités avec une majorité de DES en pédiatrie.
Avec Internet.
