Résilience et leadership des femmes africaines face aux changements climatiques, il faut des actions concrètes.
Il est plus que nécessaire de promouvoir l’intégration de l’égalité des sexes et les besoins des femmes et des filles dans les politiques et programmes de gestion du changement climatique et des risques de catastrophe. C’est la forte conviction de l’African Risk Capacity (ARC), mutuelle panafricaine de gestion des risques, et ONU Femmes.
Dans un appel conjoint les deux organisations estiment que les femmes et les filles sont touchées de manière disproportionnée par le changement climatique, les catastrophes naturelles et d’autres chocs. Ces problèmes les expose à la spirale de vulnérabilité et de pauvreté, mais aussi encore plus aux chocs et crises futurs. A cela il faut ajouter l’inexploitation du potentiel et les capacités des femmes et des filles souvent inutilisées dans les processus de renforcement de la résilience.
Pour ARC et ONU FEMMES il est également urgent de renforcer la résilience des femmes et des filles dans le contexte du changement climatique, de la dégradation de l’environnement et des catastrophes, le financement et la fourniture d’infrastructures et de services publics durables, la protection sociale l’amélioration des statistiques et des données sur le changement climatique entre autres.
ONU Femmes et ARC travaillent ensemble à la mise en œuvre de la Déclaration de Nairobi qui appelle les États membres et les communautés économiques régionales à augmenter l’allocation budgétaire annuelle et à mettre en place des solutions de financement innovantes, y compris en participant au mécanisme innovant de mutualisation des risques de l’ARC, pour la mise en œuvre de stratégies de réduction des risques de catastrophe sensibles au genre et inclusives, de programmes et plans d’action à tous les niveaux.
Cet appel conjoint intervient au lendemain de la 66e session de la Commission de la condition de la femme (CSW66), qui s’est tenue du 14 au 25 mars 2022.
