Une vingtaine de candidates formées sur le système électoral et la gouvernance locale.
Des candidates aux élections locales ont été outillées sur le système électoral en ce qui concerne le cadre juridique et institutionnel, le processus des élections départementales et municipales, le processus d’installation des conseillers et d’élection des exécutifs territoriaux.
Il a été question de parler de la déclaration universelle des droits de l’homme, du protocole de Maputo, des textes juridiques internes qui concèdent la participation politique des femmes. Les questions relatives à la souveraineté nationale, au droit, au suffrage universel, au corps électoral entre autres ont été discutées au cours de la rencontre qui avait pour thème : « Participation des candidates au processus électoral et à la gouvernance territoriale : réformes, enjeux et défis.
Selon le formateur Ndiaga Sylla, les réformes de l’acte 3 de la décentralisation visent un développement harmonieux et durable des communes. Et pour une bonne viabilité des communes, il faudrait promouvoir une bonne politique fiscale, l’intercommunalité, et développer les cadres de concertation… Ces cadres de concertation sont d’une importance capitale selon Rokhiatou Gassama présidente du Cosef, en ce sens qu’ils sont susceptibles de mieux comprendre les préoccupations spécifiques des populations.
C’est une vingtaine de femmes qui ont été averties sur la gestion locale. Ndiagua Sylla de dire que la gestion de la commune implique le contrôle citoyen, la transparence et la bonne gouvernance.
L’objectif général de cet atelier technique est de renforcer les capacités des candidates pour un meilleur suivi du processus des élections départementales et municipales et une maitrise des enjeux de la participation à la gouvernance territoriale.
Une formation à l’initiative du Conseil Sénégalais des Femmes dans le cadre du projet « Cosef, élections locales 2022 ».